Parlonsinfo vous propose, en ce dimanche soir, de revenir sur ce qui a marqué l’actualité de la quinzaine, en France et dans le monde. Durant l’été, la Semaine en Bref se mue en quinzaine, et continuera à vous informer.

Les résultats du Baccalauréat 2019 sont tombés !

Jean-Michel Blanquer – Licence CC (Wikimedia commons)

Selon l’éducation nationale, c’est 77,7% des candidats qui sont admis avant le rattrapage, toutes filières réunies. Il s’agit de près de 562 000 lycéens, soit 14 300 candidats de moins qu’en 2018.

Des résultats qui n’étaient cependant pas garantis, ce vendredi. Effectivement, sur les 743 594 candidats, il en reste 35 000 à 40 000 d’entre eux pour qui ces résultats sont provisoires. Cela s’explique par une grève inédite de certains correcteurs, qui n’ont pas rendus les copies. Ces enseignants sont en grève contre la réforme du bac, qui pour eux, va accentuer les inégalités entre les différents établissements.

Jean-Michel Blanquer a, par conséquent, pris en compte la note du contrôle continu de l’élève, dans la matière où la copie est manquante. Le but était que chaque élève se voit attribuer une note, ce vendredi 5 juillet. Par la suite, si les copies sont rendues, seule la note la plus haute, entre les résultats obtenus le jour de l’examen et le contrôle continu, sera retenu. Sinon, la note provisoire deviendra définitive.

« Si je n’avais pas fait ce que j’ai fait, aujourd’hui les élèves n’auraient pas eu leurs résultats, il y aurait eu un véritable chaos provoqué par une toute petite minorité : nous parlons de 400 personnes sur 175 000 correcteurs », a expliqué le ministre sur TF1.

Une décision qui « a durci fortement la position des profs, l’exaspération est montée très fort » et « on a le plus grand capharnaüm dans les jurys de délibérations » qui se sont tenus jeudi, a assuré Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat des enseignants. En attendant un dénouement, les élèves qui eux n’ont pas été acceptés au premier groupe, devront se rendre au rattrapage qui débutera lundi.

Multiplication des féminicides : le gouvernement veut s’engager.

Dimanche 7 juillet, la secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a annoncé la mise en place d’un « Grenelle des violences conjugales ». Il réunira dès septembre des ministres, ainsi que des association et familles de victimes de violence conjugale. L’objectif, selon Mme Schiappa, est de « construire des mesures encore plus efficaces, au plus près du terrain ».

Cette annonce se fait au lendemain du rassemblement organisé à Paris pour appeler le gouvernement à agir davantage. Depuis le début de l’année, 74 femmes ont en effet été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon, soit une femme tous les deux jours, contre trois jours en 2018. La revendication principale est celle d’être mieux écoutées ou entendues lors de dépôts de plainte en gendarmerie. La comédienne Muriel Robin était présente à cette manifestation Place de la République et a dénoncé, devant les 2000 personnes présentes, le manque d’action, malgré la promesse présidentielle.

Le président Emmanuel Macron s’est d’ailleurs prononcé à ce sujet, dimanche, en écrivant aux victimes que « la République n’a pas su vous protéger », et en rappelant le numéro de la ligne d’écoute destinée aux femmes victimes de violences, le 3919.

Le Tour de France 2019 s’élance de Bruxelles

La Grande Boucle est de retour pour sa 106e édition. Le départ a été donné hier, samedi 6 juillet de Bruxelles. Les 176 coureurs ont quitté la capitale belge vers 12h30 pour pédaler durant près de 200 km à travers le plat pays, avant de regagner Bruxelles, en fin d’après-midi. La victoire au sprint revient au Néérlandais Mike Teunissen, qui devance de justesse le Slovaque Peter Sagan, grand habitué du maillot vert du meilleur sprinteur.

Un départ en terres belges en l’honneur du cinquantenaire de la première victoire d’Eddy Merckx sur le Tour de France. Porteur du maillot jaune durant 97 jours durant sa carrière, un record, il reste l’un des plus grands cyclistes de l’histoire.

Aujourd’hui, les 22 équipes en course parcourront 27,6 km lors d’un contre-la-contre, avant de regagner l’Hexagone dès ce lundi. Côté favoris, grand ménage à prévoir : Christopher Froome, Tom Dumoulin et Primoz Roglic, respectivement 2e, 3e et 4e l’an dernier, sont forfaits. Un champ des possibles élargi pour toutes les équipes, qui pourrait favoriser le tenant du titre Geraint Thomas.

Les USA reines du monde

Les Américaines restent sur le toit de la planète football ! Victorieuses deux buts à rien face aux Pays-Bas au Groupama Stadium de Lyon, elles décrochent leur deuxième sacre consécutif et le quatrième de leur histoire en seulement huit éditions. Après un premier acte loin tendu et faible en occasions, les Etats-Unis sont parvenus à faire la différence après la pause grâce à un penalty transformé par Megan Rapinoe. Emmenées par leur charismatique capitaine, les Rouge et Bleu ont réalisé le break huit minutes plus tard après une sublime frappe de Rose Lavelle. De quoi sceller le sort de cette finale face à des championnes d’Europe en titre surprises par le réalisme américain , comme l’Espagne, la France et l’Angleterre avant elles.

Pour l’équipe de France, cette Coupe du monde disputée à domicile conservera un goût d’inachevé. Éliminées en quarts de finale par les futurs vainqueurs de la compétition, les joueuses de Corinne Diacre ne seront pas parvenues à accéder pour la première fois de leur histoire au dernier carré. Néanmoins, à l’heure de faire le bilan de l’événement, les satisfactions sont nombreuses. En premier lieu, la mobilisation massive du public français pour soutenir sa sélection. Au jeu de la popularité, les Françaises brillent désormais dans le paysage sportif tricolore.

Marianne Chenou, Alexis Czaja, Agathe Dijoud & Sarah Fiegel