Parlonsinfo vous propose, en ce dimanche soir, de revenir sur ce qui a marqué l’actualité de la semaine dernière, en France et dans le monde.

8 mars, journée internationale des droits des femmes

La 42e journée des droits des femmes a eu lieu ce vendredi. Ce 8 mars s’est déroulé la 42ème journée internationale pour les droits des femmes.
Il s’agit d’une journée ancrée historiquement depuis 1977. C’est une journée très symbolique, avec de nombreuses manifestations qui sont organisées chaque année. Elle revendique une égalité entre sexe, notamment salariale, tout en dénonçant les violences conjugales. Mais la journée permet également de faire un point sur les acquis des droits des femmes.

Plus de 200 rassemblements ont été organisés en France, particulièrement dans les grandes métropoles telles que Lille, Toulouse ou encore Bordeaux. De plus, les femmes n’étaient pas les seules à manifester, beaucoup d’hommes étaient à leurs côtés. De nombreuses manifestations ont aussi eu lieu à l’international. En Espagne notamment, où des rassemblements ont été organisés, ainsi que des grèves. Selon le syndicat UGT, plus de six millions de « travailleurs et travailleuses » ont fait grève durant ce jour particulier. En Grèce ou à Alger entre autres, les femmes se sont également mobilisées pour l’occasion. À Berlin, le 8 mars est devenu un jour férié depuis janvier.

Pour cette occasion, le prix Simone Veil a été remis par le Chef de l’Etat à la Camerounaise Aissa Doumara Ngatansou. Le prix a été créé par Emmanuel Macron en hommage à l’ancienne ministre, décédée en 2017. Il est doté de 100 000 € et met à l’honneur, chaque année, une personnalité ou un collectif, qui permettent une avancée de la cause féminine dans le monde. La militante féministe, lauréate du prix, gère une association d’aide aux victimes de viols et de mariages forcés dans son pays.

Des surveillants de prison agressés par un détenu radicalisé en Normandie

Mardi 5 mars, un homme détenu dans la prison de Condé-sur-Sarthe a agressé deux surveillants à l’aide d’un couteau en céramique. Michaël Chiolo et sa femme se trouvaient dans une unité familiale de l’Orne, et ont été arrêtés suite à un assaut du Raid. Des témoins ont ensuite rapporté que l’attaquant aurait crié « Allah Akbar », et son épouse serait celle ayant donné le premier coup de couteau. Le Raid est intervenu quelques heures plus tard, et la Ministre de la Justice Nicole Belloubet a indiqué que les deux surveillants « n’étaient pas en danger », et que leur état était rassurant.

L’agresseur Michaël Chiolo est détenu dans cette prison de haute sécurité pour des actes criminels de séquestration et meurtre, ainsi que d’apologie au terrorisme. Il se serait ensuite converti à l’islam puis radicalisé en prison, et selon Nicole Belloubet, l’attaque de mardi est « sans aucun doute » de nature terroriste. Enfin, depuis samedi matin à 5h, plusieurs dizaines de surveillants bloquent l’accès à la prison de
Condé-sur-Sarthe. À la suite de cette agression, ils protestent contre le manque de sécurité et demandent une hausse de leurs salaires.

Le cardinal Barbarin condamné à six mois de prison avec sursis

Cette décision intervient telle une onde de choc dans l’Eglise. Jeudi 7 mars, le tribunal correctionnel de Lyon a condamné Philippe Barbarin, cardinal et archevêque de la ville à six mois de prison avec suris pour ne pas avoir dénoncé les agissements pédophiles du père Bernard Preynat.

Lors de la conférence de presse qu’il a tenu, l’archevêque a annoncé qu’il allait remettre sa démission au Pape François. De quoi réjouir le Père Vignon, qui a été l’auteur en août 2018, d’une pétition appelant à la démission de Philippe Barbarin qui avait recueilli plus de 100 000 signatures. Mais la satisfaction est encore plus palpable du côté des victimes à l’origine du procès : « C’est un signal fort qui dit que personne n’est au-dessus des lois, parce que la justice divine n’est pas la même que celle des hommes. Ici, on est sur terre », s’est réjoui François Devaux, fondateur de l’association La Parole libérée.

La démission de Monseigneur Barbarin de ses fonctions d’archevêque de Lyon n’exclut toutefois pas qu’il demeure cardinal.

Le PSG plonge dans le désespoir, Rennes écrit son histoire

Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi. Crédits : Aisha Sahukar (Licence CC – Wikimedia Commons)

fNouvelle désillusion européenne pour le Paris Saint Germain ! Le club de la capitale s’est incliné face à Manchester United (3-1) au Parc des princes à l’occasion du 8e de finale retour de Ligue des champions. Une défaite synonyme d’élimination prématurée de la compétition. Battus par deux buts au match aller, les Mancuniens ont obtenu une qualification inespérée au terme d’un scénario haletant conclu par un penalty de Marcus Rashford à la dernière minute après une main malheureuse de Presnel Kimpembe. L’échec est d’autant plus marquant que de nombreux cadres de la formation anglaise étaient absents (Pogba, Matic, Martial). Le constat est édifiant pour Paris : jamais une équipe n’avait été éliminée après avoir remporté le match aller 2 buts à 0 à l’extérieur. Un échec qui rappelle la « remontada » infligé par le FC Barcelone aux Parisiens en 2017. Les coéquipiers de Lionel Messi s’étaient imposés 6-1 au match retour, comblant de manière spectaculaire un retard de quatre buts. Depuis cette date, le PSG a dépensé plus de 400 millions d’euros pour recruter Kylian Mbappé et Neymar, mais échoue pour la troisième année consécutive à ce stade de la compétition.

A l’étage inférieur du foot européen, le scénario fut inverse pour le Stade Rennais. Le club breton, qui disputait le premier 8e de finale européen de son histoire, s’est imposé de façon spectaculaire face à Arsenal (3-1) lors du match aller au Roazhon Park. La formation de Julien Stéphan se déplace jeudi à l’Emirates Stadium pour tenter de confirmer son exploit et valider son billet pour les ¼ de finale de la Ligue Europa.

Marianne Chenou, Agathe Dijoud, Sarah Fiegel & Caroline Robin